Archives de l’auteur : Isabelle Gendron

Les allergies : pollens, herbe à poux, acariens, poils d’animaux,…

Saviez-vous que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère efficace les traitements en acupuncture pour traiter les pathologies du système respiratoire.  20% de la population canadienne souffre d’allergies. Des facteurs internes et externes sont en causes. Vivre en contact avec la pollution atmosphérique et électromagnétique ainsi que les divers facteurs de stress causés par nos habitudes de vie déséquilibrent le système immunitaire. Une allergie est une réaction excessive du système de défense du corps à une substance qui normalement est inoffensive. Les principaux allergènes sont le pollen, les acariens, la poussière, l’herbe à poux, les poils d’animaux et quelques produits chimiques qui se retrouvent dans certains cosmétiques, produits ménagers et médicaments.

allergies, asthme, sinusite

La Médecine traditionnelle chinoise considère la réaction allergique comme une mauvaise adaptation de l’organisme à son environnement.

L’acupuncture vise principalement à soulager les symptômes et à régulariser les déséquilibres énergétiques pour prévenir les inconforts et malaises futurs. Afin de minimiser l’ampleur des symptômes et pour optimiser le résultat, il est conseillé de consulter un acupuncteur avant la période de vos allergies saisonnières.

Audrey Gendron, acupuncteure chez Globe Santé, (514) 772-5717

Isabelle Gendron, rédactrice

Référence:

Association des Acupuncteurs du Québec

Stratégies naturelles pour supporter votre immunité

Article paru dans le magazine Vitalité Québec (mai 2020)

Par Chantal Ann Dumas, naturopathe

Le système immunitaire (SI) constitue le système de défense du corps humain contre les substances qui menacent sa santé et sa survie. Lorsqu’il est en bonne santé et qu’il dispose de toutes les substances nutritives dont il a besoin, il a plus de chances de combattre efficacement les infections (virus, bactéries, champignons, parasites), le cancer et la présence d’un corps étranger. À la lumière des récents événements, beaucoup ont compris l’importance d’avoir un SI performant alors explorons ensemble quelques stratégies naturelles éprouvées et bien documentées scientifiquement afin d’optimiser nos défenses naturelles. Continuer la lecture

Pandémie 2020

La pandémie 2020 causé par le Coronavirus : une page de l’histoire s’écrit.

par Isabelle Gendron

Décembre 2019, premier individu infecté à Wuyan en Chine. La première cause divulguée dans les médias serait que le virus a été transmis par une chauve-souris*. Les chinois achètent des animaux vivants pour la consommation. Mais en attendant de connaître le véritable responsable, la Chine a interdit le commerce de tous les animaux sauvages. Une deuxième hypothèse circule, démentie par l’OMS, n’empêche que certaines autorités dont celles de Washington ouvrent une enquête. Le virus aurait été créé en laboratoire puis accidentellement un employé aurait été contaminé. Puis finalement, l’hypothèse d’une stratégie délibérée circule, démontrée par un groupe appelé les complotistes. Et là, on s’y perd, car les complotistes et les décrypteurs sont nombreux à écrire leur théorie diffusée sur Internet. Les grands de ce monde au pouvoir financiers se permettent même de censurer, et de retirer l’information qui circule sur You tube et les réseaux sociaux parce que celle-ci dérange leur « agenda » : vaccination obligatoire, l’implantation du 5G et l’implantation de la puce électronique chez l’humain à même le vaccin contre la Covid-19.

Le Coronavirus est une des souches du virus de la grippe. Lorsque les symptômes respiratoires s’aggravent, certains individus, particulièrement les personnes âgées de 70 ans et plus ou celles atteintes de maladies pulmonaires chroniques,  peuvent mourir de la nouvelle maladie infectieuse respiratoire, la COVID-19. À ce jour, on recense environ 200 000 morts dans le monde. Après la Chine, en février c’est l’Europe, surtout l’Italie, la France, le Pays-Bas et l’Espagne qui sont très touchés. Le 30 janvier 2020, l’OMS décrète l’urgence de santé mondiale, une action internationale coordonnée par un comité d’urgence qui aide les 193 pays membres à se préparer et à agir face à la santé publique. Faisons un recul et revoyons les chiffres de l’épidémie de la grippe H1N1 de 2009 où le confinement n’avait pas été exigé. La grippe porcine a fait plus de 280 000 décès dans le monde (dont 18 138 directement imputables au virus H1N1 et les autres dus à des complications respiratoires et cardiovasculaires). L’urgence de santé mondiale n’a été levée qu’en août 2010 bien que le virus circule toujours abondamment autour du globe. Il faut garder en tête que le confinement d’aujourd’hui est exigé pour ne pas engorger les hôpitaux et pour s’assurer de la disponibilité du matériel nécessaire pour faire face à une pandémie, ce sont des mesures de prévention. Tôt ou tard, nous allons devoir affronter ce virus. La bonne nouvelle est que nous avons tous un système naturel de défense, mais pas tous sont optimums. Deux options s’offrent à nous, rester confinés jusqu’à l’approbation d’un vaccin ou renforcer notre système immunitaire et vivre pleinement sans peur qui elle, est un des facteurs qui affaiblit notre organisme. Nous atteindrons l’immunité naturelle de masse lorsque environ 2 personnes sur 3 auront été infectées par le Coronavirus.

Au Québec, le 13 mars, toutes les écoles se sont fermées. C’était la course pour rapatrier tous les voyageurs au pays afin de fermer les frontières. Tous les rassemblements de plus de 50 personnes sont interdits. Du jamais-vu dans l’histoire, tous les tournois sportifs et tous les spectacles du milieu culturel ont été annulés. Le 23 mars, le confinement est exigé, tous les travailleurs jugés essentiels doivent se convertir au télétravail et tous les autres doivent se mettre sur pause. Ce sera le début d’une crise économique. Pour atténuer cette 2e crise, le gouvernement fédéral, sous Justin Trudeau, va s’endetter à ce jour pour un montant de 185 milliards en distribuant la prestation canadienne d’urgence (PCU) soit 2000$ par mois aux individus, des subventions et des prêts aux entreprises, pour éviter les faillites et encourager la consommation.

Pendant que le commerce en ligne explose, que les grands de ce monde se « milliardisent » : Jeff Bezos, propriétaire d’Amazone, a vu sa fortune grimpée de 24 milliards en ce temps de pandémie. Les Costco et les Walmart sont aussi dans la course. La fondation de Bill Gates, 2e plus grand bailleur de fonds (327 millions) de l’OMS après les États-Unis suivi par l’industrie chimique et pharmaceutique, ne serait-elle pas en conflits d’intérêts ? Tandis que les États-Unis, sous la présidence de Donald Trump, retirent ses fonds à l’OMS soupçonnée de ne pas avoir été transparente dans cette crise.

« De toute évidence, après avoir vendu son âme à Gates et à d’autres entreprises, l’OMS ne représente plus les intérêts des patients. Le moment est donc venu de le remplacer par un nouvel organe mondial chargé de faire de la santé préventive naturelle un droit humain. Pour ce faire, il faudra créer une organisation véritablement indépendante. Éviter les erreurs de l’OMS et de ses dirigeants sera essentiel pour la réussite de ce type d’organe. » Paul Anthony Taylor

Bref, il y a un vent de changement dans l’air. Un grand mouvement d’achat local  se développe rapidement au Québec et ailleurs.

rue Beaubien, Rosemont

Bientôt l’heure sera au bilan. La dépollution causée par le confinement et la fermeture des frontières va-t-elle convaincre les pays d’investir dans le développement durable et favoriser des politiques environnementales ? Est-ce que la médiatisation pour l’achat local est assez puissante pour faire basculer les habitudes des consommateurs ? Allons-nous devenir partiellement autosuffisant dans l’approvisionnement des stocks ? Qu’adviendra-t-il de notre démocratie et de nos droits et libertés ? À suivre…

l’Institut Pasteur est tout aussi prudent sur l’origine de l’épidémie. « La majorité des cas initialement décrits concernait des personnes ayant fréquenté un marché d’animaux vivants. L’hypothèse d’une zoonose (maladie transmise par les animaux) est donc privilégiée », explique l’organisme de recherche médicale.

Isabelle Gendron, massothérapeute, homéopathe chez Globe Santé et rédactrice.

Références :

https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-jeff-bezos-le-patron-damazon-a-gagne-24-milliards-de-dollars-depuis-le-debut-de-la-pandemie_fr_5e982325c5b6ead140083afe?ncid=other_facebook_eucluwzme5k&utm_campaign=share_facebook&fbclid=IwAR0KP1epjC9qOFtRCcFVsUK3XBqN3u6fr9OKpZK4flpq6krOuVNdncFGZoE

https://www.rts.ch/info/economie/8660012-les-genereux-donateurs-de-l-oms-orientent-ils-sa-politique-.html

https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2608035-urgence-de-sante-publique-de-portee-internationale-definition-oms-coronavirus/

https://www.asso-malades-thyroide.fr/wordpress/index.php/category/accueil/

Caroline Quach-Thanh, https://medecine.umontreal.ca/recherche/les-chercheurs-de-la-faculte/portraits-chercheurs/caroline-quach-thanh-mieux-vaut-prevenir-que-guerir/

Photo 1 : Québécois, la boutique https://quebecois.com/?fbclid=IwAR0jZHoXUvJaQ9RJchzNFz6JwrKevHv-FLpkCRebwlkZf5m78-CYn3FD5h0#

homéopathie, championne des épidémies

ÇA VA BIEN ALLER

Les épidémies sont peut-être les situations extrêmes, les plus grands tests d’efficacité d’un traitement, et c’est là que l’homéopathie a fait ses premiers pas, quelques années après sa naissance à la fin du 18e siècle. À peine arrivée dans ce monde, elle devait déjà faire ses preuves pour ensuite gagner l’estime mais bien souvent la jalousie, puisque les allopathes du monde entier s’obstinaient à vouloir la détruire.

Samuel Hahnemann, est le fondateur de l’homéopathie. Formé en médecine en Allemagne, insatisfait des résultats de guérison, il délaissa la profession. Interpellé par un ouvrage de William Cullen portant sur la théorie nerveuse et sa remarque sur l’écorce de quinquina, l’amena à tester lui-même le médicament. Cette expérience deviendra la base de sa nouvelle approche thérapeutique : la nécessité d’expérimenter les substances sur l’humain et la découverte du principe de la similitude. Hahnemann nous laissera en héritage son ouvrage de référence Organon de l’art de guérir, 1810 avec sa devise Ose savoir – Aude Sapere. Il est un des précurseurs de l’hygiène comme mesure sanitaire publique et il a été le premier à proposer une prophylaxie simple, efficace, économique et sans danger contre les maladies contagieuses.

remède homéopathique – crédit PIXABAY

Quelques histoires à succès de la prophylaxie homéopathique : Continuer la lecture

Solidarité citoyenne

Texte d’opinion

par Isabelle Gendron

Acheter local, pourquoi ? Pour mille et une raisons, la meilleure est la vôtre !

Beaucoup d’entre nous ressentons un sentiment d’impuissance face à la globalisation des structures de pouvoir. La démocratie est devenue une désillusion : le taux de participation aux élections continuellement en baisse en fait la démonstration. Depuis la mondialisation, les structures démocratiques s’érodent, des professeurs, des écrivains, des journalistes d’enquête parlent maintenant d’oligarchie où le pouvoir est exercé par un petit groupe, généralement une classe sociale privilégiée ou une caste d’élites.

Un régime politique démocratique fait appel au sens de la solidarité, à celui de la justice des droits de tous les individus et au respect du bien commun de tous et toutes. Un régime oligarchique priorise les intérêts corporatifs avant ceux du bien commun. Des groupes de citoyens s’unissent, s’organisent pour résister à cette grande loi du marché utilisée pour expliquer ou justifier pratiquement tous les phénomènes économiques, sociales et politiques.

 

Ptit Beaubien, artère commerciale dans le quartier Rosemont

En tant que citoyen consommateur, nous avons un pouvoir : celui d’acheter de manière responsable, de faire des choix de consommation éthique, équitable et environnemental pour autant que nous ayons accès à l’information par l’étiquetage et sur le fabriquant.

Recherchez les étiquettes : « Produit au Canada », « Fait au Canada », « Aliment du Québec », « Meuble du Québec »

« L’achat local ne devrait pas être considéré comme une marque d’encouragement, mais bien un devoir citoyen dans l’unique but de maintenir et de développer les produits et services qui nous sont chers et qui assurent l’avenir de tout un chacun. Nous sommes tous dans le même bateau et nous avons intérêt à ramer ensemble vers le même objectif… le bien commun. » Simon Brault

54%

des Québécois affirment acheter localement de manière fréquente.
Source : Baromètre de la consommation responsable Édition 2018.

Acheter local, c’est faire preuve de solidarité citoyenne. J’adhère au slogan du pharmacien Jean Coutu : « Vous trouverez de tout même un ami ». Cette pharmacie est devenue un fleuron québécois. L’achat local, c’est un contact humain, un service personnalisé. C’est contribuer à l’économie locale, au bien-être de plusieurs familles et à la réduction de votre empreinte écologique.

« Cette année au lieu d’acheter Amazon, j’achète dans ma zone. » Jayet Olivier
Les commerces participent à la vitalité du quartier, créent des emplois et encouragent l’achat
de produits au pays. De plus en plus de commerçants locaux adoptent de nouvelles habitudes
et changent de fournisseurs pour le bien-être de la planète. Chaque petit geste compte ! Le
vôtre sera encore plus précieux au retour de cette pandémie 2020.

Des liens vers des sites d’achat local :

 

‪Facebook : #‎achatlocal‬

 

Facebook : Association commerciale le P’Tit Beaubien

 

La série documentaire Ma vie made in Canada, réalisé par le journaliste Frédéric Choinière

 

Signé local : https://signelocal.com/blogue/

 

 

Références :

Acheter c’est voter, Laure Waridel, Éd. écosociété, 2005.

L’oligarchie des incapables, Sophie Coignard et Romain Gubert, Éd. Albin Michel, 2012.

Le boys club, Martine Delvaux, Éd. Remue-ménage, 2019.

Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine, Carroll Quigley, Le retour aux sources par Pierre Hillard, 2015.

https://www.protegez-vous.ca/argent/achat-local-definition, avril 2019.

 

 

Joyeuse St-Valentin ! La biologie de l’amour

Février, mois de la Saint-Valentin : fête des amoureux

Par Chantal Ann Dumas, ND.A.

On le sait en février, l’amour est dans l’air ! Pourtant, le célibat gagne de plus en plus de terrain et serait même le mode de vie le plus répandu dans l’ensemble du pays![i] Les personnes vivant seules représentent désormais plus du quart des ménages canadiens alors que le Québec se situe en tête de lice des provinces – devant le Yukon ! – avec une moyenne de 33,3 % de ménages formés d’une seule personne.

Plusieurs théories sont proposées afin d’expliquer le phénomène de l’accroissement du célibat, allant de la présence accrue des femmes sur le marché du travail à l’apparition des nouvelles technologies.[ii] Quoi qu’il en soit, la popularité des sites de rencontre et des films romantiques démontre que notre quête visant à dénicher l’âme sœur ainsi que notre besoin universel d’amour sont toujours bien présents, en dépit de ces tristes données !

Mais pourquoi sommes-nous tellement accros à l’amour? Allons voir ce qui se passe du côté de notre biologie lorsqu’on ‘tombe’ en amour. Continuer la lecture

Comment retrouver sa libido féminine ?

par Chantal Ann Dumas, ND. A.

Que nous ayons un partenaire ou pas, la sexualité constitue une importante part de qui nous sommes, alors comment expliquer cette baisse de libido et surtout, comment peut-on y remédier ? Dans son essence, la libido est définie comme l’énergie relative à la pulsion sexuelle. Mais comme nous le savons tous, le désir et la sexualité féminine sont des sujets complexes qui englobent plusieurs aspects de notre vie. La libido est comme un baromètre qui reflète l’état général de notre santé, mais aussi de notre santé relationnelle, que ce soit face à nous-mêmes (estime de soi) ou par rapport aux autres. Lorsqu’on vit dans une société hypersexualisée, axée sur la performance et où les modèles de beauté imposés sont complètement surréalistes, il est facile de ne pas se sentir à la hauteur, notamment face à ce qu’on croit être «normal» en ce qui a trait à la sexualité et au désir. Pourtant, ce qui est « normal », c’est que notre libido fluctue en fonction de plusieurs facteurs, incluant nos taux d’hormones, notre niveau de stress et de fatigue, la prise de certains médicaments et lors des cycles de notre vie.

fumer, endorphines, marcher, Montréal, massothérapie, Globe Santé

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La connexion hormonale

Parmi ces cycles, nous tenons souvent pour acquis que le voyage vers la ménopause s’accompagne d’une baisse du désir en raison de la diminution des hormones stéroïdiennes –estrogènes, progestérone et testostérone –qui la caractérise. S’il est vrai qu’un déclin graduel de la testostérone s’opère chez la femme de telle sorte que dans la quarantaine, le niveau de testostérone est réduit de 50 % par rapport à ce qu’il était durant la vingtaine, il n’y a qu’une minorité de femmes qui rapportent une réduction de leurs activités sexuelles². De plus, les recherches démontrent que demeurer active sexuellement peut apporter des bien-faits physiques et émotionnels, et que ce sont justement les femmes d’âge mûr qui éprouvent le plus de plaisir à faire l’amour ! Ce fait s’explique notamment parce qu’il n’y a plus de craintes de grossesse non désirée et parce qu’en général, les femmes se connaissent mieux et s’affirment plus avec l’âge.

À l’instar des fleurs qui s’ouvrent afin de permettre aux abeilles de les polliniser, le principe même de la vie dépend du désir féminin ! Pourtant, selon un récent sondage, environ le tiers des femmes âgées entre 18 et 59 ans avouent éprouver une baisse de désir sexuel¹.

Comment retrouver sa libido féminine ?

Le mythe largement répandu du déclin sexuel associé à la ménopause est plutôt un portail culturel et non un fait scientifiquement établi : la très grande majorité d’entre nous peuvent donc aspirer à une longue et satisfaisante vie sexuelle ! La connexion avec le stress Même s’il est indéniable que les hormones influencent notre état général de santé et notre sentiment de bien-être, nous ne pouvons ignorer le fait que par le temps où les femmes atteignent la mi-quarantaine et la préménopause, elles roulent généralement à fond de train depuis déjà au moins une décennie ! Et si le déclin de notre vie sexuelle avait beaucoup plus à voir avec notre mode de vie effréné qu’avec nos hormones ? La réponse au stress a pour but d’améliorer nos chances de survivre à une menace physique compromettant notre sécurité temporairement, mais un stress prolongé, fréquent ou extrême peut avoir des effets néfastes pour le corps et le cerveau. Quelles sont les conséquences de ce stress chronique sur nos hormones et notre libido ? Déséquilibre des hormones stéroïdiennes L’hyperactivation de l’axe hypothalamo-hypo-physo-surrénalien (HHS) par le stress et le dysfonctionnement surrénalien qui en résulte perturbe profondément l’équilibre hormonal de différentes façons. Les glandes surrénales sont responsables d’environ 35 % de la production des hormones stéroïdiennes avant la ménopause et de plus de 50 % de leur production après son arrivée. Par conséquent, toutes les hormones stéroïdiennes sont perturbées par le stress chronique. En plus de ses effets négatifs sur notre équilibre hormonal et notre libido, le stress est aussi considéré comme la principale raison pour laquelle les gens s’alimentent mal et abandonnent leur mode de vie sain³. Cela aggrave le problème, car une mauvaise alimentation et le manque d’activité physique se répercutent aussi sur notre désir sexuel.

Alimentation pour accentuer notre libido

Pour optimiser notre circulation sanguine, notre santé générale et notre équilibre hormonal, nous devons mettre l’emphase sur une alimentation à prédominance végétale, qui peut être complémentée occasionnellement par des protéines animales de haute qualité – œufs biologiques de poules élevées en liberté, poisson sauvage, fromage de chèvre  frais, viandes biologiques,etc.– contenant peu de gras saturés. Les poissons à chair grasse contiennent des acides gras essentiels de type oméga-3 qui améliorent la circulation sanguine et l’afflux sanguin vers les parties génitales. Les oméga-3 peuvent aussi augmenter le taux de dopamine dans le cerveau, un neurotransmetteur qui favorise le sentiment de désir. Les noix, les graines et les avocats fournissent également de bons gras qui peuvent favoriser une meilleure libido. Ils permettent aussi une meilleure lubrification, rendant les rapports sexuels plus agréables. Les graines delin renferment de précieux phytœstrogènes –des principes actifs végétaux pouvant produire des effets similaires à ceux des estrogènes dans le corps – qui peuvent réduire les symptômes associés à la carence estrogénique.

Activité physique à la rescousse

Presque tous les symptômes associés à la ménopause peuvent être soulagés grâce à la pratique d’activité physique, incluant la baisse de libido. Une étude de 2008 publiée dans le Journal of Sexual Medicine a révélé que l’activité physique de haute intensité de courte durée (20 minutes avec une cible de battements cardiaques atteignant 70 %) augmente la réponse physiologique à l’excitation de manière significative chez les femmes(4). En prime, les gains esthétiques associés à l’exercice entraînent souvent une meilleure estime de soi pouvant se traduire par un intérêt accru envers le sexe.

Suppléments nutritionnels

•Adaptogènes et extraits glandulaires surrénaliens. Le recours à des extraits botaniques dans le but de restaurer l’équilibre interne du corps est une pratique traditionnelle répandue à travers le monde. L’efficacité des plantes adaptogènes telles que l’ashwagandha, le maca, le ginseng, la réglisse, le basilic sacré et le bacopa est aujourd’hui validée par les études cliniques. Les adaptogènes aident à supporter la réponse face au stress, ce qui se traduit par une meilleure tolérance face au stress physique et émotionnel.

En conclusion

Contrairement au narratif fataliste et réductionniste relatant que notre libido est  inexorablement appelée à s’estomper en vieillissant en raison de la chute hormonale associée à la ménopause,  il est possible et souhaitable de maintenir une vie sexuelle saine et satisfaisante tout au long de notre vie.

Si nous considérons l’énergie sexuelle dans son sens le plus large en tant que force vitale ou d’énergie provenant de la Source, nous saisissons que la santé et la vitalité de notre sexualité sont inexorablement liées à la santé et à la vitalité de nos vies.

Pour une consultation en naturopathie, Chantal Ann Dumas est spécialiste en santé de la femme, contactez-la par courriel à info@naturopathe.ca

Références

1.http://www.webmd.com/sex-relationships/features/loss-of-sexual-desire-in-women#1

2.« La libido après la ménopause ».La Presse,19 mai 2013. http://www.lapresse.ca/le-soleil/z/archives/coin-du-psy/201305/18/01-4652326-la-libido-apres-la-menopause.php

3.Nutritional Strategies for Wild Moods &Crazy Days. Managing the Stress Response.Functional Medicine Clinical Series. 2006.

4.(2015), « Proceedings of the 14thAnnualMeeting of the International Society for theStudy of Women’s Sexual Health », Austin,États-Unis,The Journal of Sexual Medicine,vol. 12, no273-291, 19-22 février 2015.doi:10.1111/jsm.12922

Chantal Ann Dumas, membre de l’ANAQ, naturopathe chez Globe Santé

Beaucoup de bonheur avec vos proches en ce temps de festivités…

Les vacances représentent un petit retrait aidant ainsi à préserver l’équilibre émotionnel: les loisirs, la connexion avec la spiritualité, la romance, la sexualité, le rire, l’humour, le divertissement sont à l’ordre du jour et peuvent être le moteur pour continuer le développement de notre plein potentiel.

Méditons sur ces 3 pensées pour augmenter le plaisir de ces jours de réjouissances. Continuer la lecture

Est-ce utopique de croire qu’on peut retrouver un équilibre hormonal passé l’âge de 50 ans? Partie 2

Est-ce utopique de croire qu’on peut retrouver un équilibre hormonal passé l’âge de 50 ans?

Non, pas du tout ! Ce qui est utopique c’est de croire que toutes les femmes sont disposées à adhérer aux changements nécessaires et à l’adoption de bonnes habitudes indispensables à la restauration et au maintien de cet équilibre dynamique. Pour beaucoup, il est plus simple, du moins à court terme, de chercher une approche pharmacologique qui diminuera l’intensité du symptôme sans devoir changer quoi que ce soit à leur mode de vie.

Ceci étant dit, selon mon expérience clinique, il y a environ 1 femme sur 10 pour lesquelles l’approche naturopathique ne sera pas suffisante afin de soulager efficacement les symptômes Continuer la lecture

Peut-on soulager la ménopause seulement grâce à la naturopathie? 1ère partie

Peut-on soulager la ménopause seulement grâce à la naturopathie?

Je répondais récemment à cette question adressée par une journaliste mais puisque j’ai souvent eu à y répondre en tant que naturopathe aussi formée en hormonothérapie bio-identique, j’ai pensé vous faire part de mes observations cliniques des vingt dernières années.

N.B. : Prenons pour acquis pour l’exercice que nous avons affaire ici à une femme moyenne ne souffrant d’aucune maladie particulière et ne consommant pas de médicaments sur une base régulière. Elle n’aurait pas non plus de contre-indications à son dossier médical.

Peut-on réellement soulager la ménopause seulement grâce à la naturopathie?

Tout d’abord, on doit comprendre que la naturopathie est une approche centrée sur le patient et non sur sa condition médicale. Les maladies telles qu’elles sont comprises et diagnostiquées en médecine conventionnelle s’inscrivent dans une logique ou paradigme médical qui lui est propre. Bien que le naturopathe en tienne compte dans son évaluation, nous adhérons à un paradigme qui est plutôt axé sur la santé de l’individu. Continuer la lecture